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^MiSa^.
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Poesie Sui VampiriLa Fontana di Sangue
Charles BaudelaireIl me semble parfois que
mon sang coule à flots,
ainsi qu'une fontaine
aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule
avec un long murmure,
mais je me tâte en vain
pour trouver la blessure.
À travers la cité,
comme dans un champ clos,
il s'en va, transformant
les pavés en îlots,
désaltérant la soif
de chaque créature,
et partout colorant
en rouge la nature.
J'ai demandé souvent
à des vins captieux
d'endormir pour un jour
la terreur qui me mine;
Le vin rend l'oeil plus clair
et l'oreille plus fine!
J'ai cherché dans l'amour
un sommeil oublieux;
mais l'amour n'est pour moi
qu'un matelas d'aiguilles
fait pour donner à boire
à ces cruelles filles!Mi pare, a volte,
che il mio sangue fiotti,
come una fontana
dai ritmici singhiozzi.
Lo sento colare
con un lungo murmure,
ma mi tasto invano
in cerca d'una ferita.
Fluisce attraverso la città
come per un campo recintato
e trasforma i selciati in isolotti,
cava la sete
a ogni creatura,
tinge la natura
in rosso.
Spesso
al vino capzioso
ho chiesto
di addormire per un giorno
il terrore che m'assilla;
ma il vino rende l'occhio più acuto
e l'orecchio più fino.
Ho cercato nell'amore
il sonno dell'oblio;
ma l'amore, per me,
non è che un materasso d'aghi
fatto per procurare da bere
a crudeli puttane!Il Vampiro
Charles BaudelaireToi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine;
— Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne
— Maudite, maudite sois-tu!
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit:
«Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
À ton esclavage maudit,
Imbécile! — de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire!»O tu, che come un coltello
sei penetrata nel mio cuore gemente.
O tu, che come un branco
di demoni, venisti, folle e ornatissima,
a fare del mio spirito umiliato
il tuo letto e il tuo regno
- infame cui sono legato
come il forzato alla catena,
come il giocatore testardo al gioco,
come l'ubriaco alla bottiglia,
come i vermi alla carogna
- maledetta, sii tu maledetta!
Ho chiesto alla veloce lama
di farmi riconquistare la libertà,
ho detto al perfido veleno
di venire in soccorso della mia vigliaccheria.
Ahimè, che il veleno e la lama
m'hanno disdegnato, e m'hanno detto:
«Tu non sei degno di venir sottratto
alla tua maledetta schiavitù,
imbecille! - Se i nostri sforzi
ti liberassero,
i tuoi baci risusciterebbero
il cadavere del tuo vampiro.»Tu Metteresti l'Universo Intero nella Tua Alcova
Charles BaudelaireTu mettrais l'univers
entier dans ta ruelle,
Femme impure! L'ennui
rend ton âme cruelle.
Pour exercer tes dents
à ce jeu singulier,
Il te faut chaque jour
un coeur au râtelier.
Tes yeux, illuminés
ainsi que des boutiques
Et des ifs flamboyants
dans les fêtes publiques,
Usent insolemment
d'un pouvoir emprunté,
Sans connaître jamais
la loi de leur beauté.
Machine aveugle et sourde,
en cruautés féconde!
Salutaire instrument,
buveur du sang du monde,
Comment n'as-tu pas
honte et comment n'as-tu pas
Devant tous les miroirs
vu pâlir tes appas?
La grandeur de ce mal
où tu te crois savante
Ne t'a donc jamais fait
reculer d'épouvante,
Quand la nature, grande
en ses desseins cachés
De toi se sert, ô femme,
ô reine des péchés,
— De toi, vil animal, —
pour pétrir un génie?
Ô fangeuse grandeur!
Sublime ignominie!Tu metteresti l'universo intero
nella tua alcova,
donna impura! La noia
ti rende crudele.
Per tenere in esercizio i tuoi denti
al tuo singolare gioco,
ti necessita, ogni giorno,
un cuore sulla rastrelliera.
I tuoi occhi, illuminati
come botteghe
o antenne fiammeggianti
nelle feste pubbliche,
fanno uso, con insolenza,
d'un potere preso a prestito
senza conoscere
la legge della bellezza.
O macchina cieca e sorda,
feconda in atrocità!
Salutare strumento
che ti sazi del sangue del mondo,
com'è che non hai vergogna,
com'è che non vedi impallidire le tue
attrattive dinanzi a ogni specchio?
La grandezza del male
in cui ti reputi sapiente
non t'ha mai fatto
indietreggiare di spavento,
quando la natura, grande
nei suoi fini segreti,
si serve di te, femmina,
regina del peccato
- di te, vile animale -
per plasmare un genio?
O fangosa grandezza!
Suprema ignominia!Una Martire
Charles BaudelaireAu milieu des flacons,
des étoffes lamées
Et des meubles voluptueux,
Des marbres, des tableaux,
des robes parfumées
Qui traînent à plis somptueux,
Dans une chambre tiède où,
comme en une serre,
L'air est dangereux et fatal,
Où des bouquets mourants
dans leurs cercueils de verre
Exhalent leur soupir final,
Un cadavre sans tête épanche,
comme un fleuve,
Sur l'oreiller désaltéré
Un sang rouge et vivant,
dont la toile s'abreuve
Avec l'avidité d'un pré.
Semblable aux visions pâles
qu'enfante l'ombre
Et qui nous enchaînent les yeux,
La tête, avec l'amas
de sa crinière sombre
Et de ses bijoux précieux,
Sur la table de nuit,
comme une renoncule,
Repose; et, vide de pensers,
Un regard vague et
blanc comme le crépuscule
S'échappe des yeux révulsés.
Sur le lit, le tronc nu
sans scrupules étale
Dans le plus complet abandon
La secrète splendeur
et la beauté fatale
Dont la nature lui fit don;
Un bas rosâtre, orné
de coins d'or, à la jambe,
Comme un souvenir est resté;
La jarretière, ainsi qu'un oeil
secret qui flambe,
Darde un regard diamanté.
Le singulier aspect
de cette solitude
Et d'un grand portrait langoureux,
Aux yeux provocateurs
comme son attitude,
Révèle un amour ténébreux,
Une coupable joie
et des fêtes étranges
Pleines de baisers infernaux,
Dont se réjouissait
l'essaim des mauvais anges
Nageant dans les plis des rideaux;
Et cependant, à voir
la maigreur élégante
De l'épaule au contour heurté,
La hanche un peu pointue
et la taille fringante
Ainsi qu'un reptile irrité,
Elle est bien jeune encor!
— Son âme exaspérée
Et ses sens par l'ennui mordus
S'étaient-ils entr'ouverts
à la meute altérée
Des désirs errants et perdus?
L'homme vindicatif que
tu n'as pu, vivante,
Malgré tant d'amour, assouvir,
Combla-t-il sur ta chair
inerte et complaisante
L'immensité de son désir?
Réponds, cadavre impur!
et par tes tresses roides
Te soulevant d'un bras fiévreux,
Dis-moi, tête effrayante,
a-t-il sur tes dents froides
Collé les suprêmes adieux?
— Loin du monde railleur,
oin de la foule impure,
Loin des magistrats curieux,
Dors en paix, dors en paix,
étrange créature,
Dans ton tombeau mystérieux;
Ton époux court le monde,
et ta forme immortelle
Veille près de lui quand il dort;
Autant que toi sans
doute il te sera fidèle,
Et constant jusques à la mort.In mezzo a flaconi, a stoffe laminate
e mobili voluttuosi, a marmi, quadri,
abiti profumati dalle pieghe sontuose,
in una camera tiepida ove, come in una serra,
l'aria è rischiosa e fatale, e mazzi di fiori
nelle loro bare di vetro, esalano l'ultimo spiro,
un cadavere decapitato
versa, simile a un fiume,
sul cuscino sazio,
un sangue rosso, vivo,
che la tela beve
come un avido prato.
Simile alle pallide visioni
che suscita l'ombra
e che ci avvincono gli occhi,
la testa, con la massa
della sua scura criniera
e i suoi gioielli preziosi
riposa sul comodino da notte,
come un ranuncolo:
no sguardo, vuoto e bianco
come il crepuscolo
sfugge dagli occhi arrovesciati.
Sul letto, il tronco nudo,
senza scrupoli, rivela
nel più completo abbandono
il segreto splendore
e la bellezza fatale
che la natura gli diede;
una calza rosa, ornata d'oro,
è rimasta sulla gamba,
come un ricordo:
la giarrettiera, come
un occhio segreto che brucia,
dardeggia uno
sguardo di diamante.
Lo strano aspetto
di questa solitudine
e d'un grande, languido
ritratto, dall'occhio e
dall'atteggiamento provocanti,
rivelano un amore tenebroso,
una gioia colpevole,
delle feste bizzarre
piene di baci infernali,
di cui godeva lo sciame
degli angeli dannati
volteggianti fra
le pieghe delle tende;
e tuttavia, a vedere
la magrezza elegante
della spalla dal
contorno risentito,
e la vita guizzante
come un rettile irritato,
come risulta giovane...
La sua anima esasperata
e i suoi sensi, morsi dal tedio,
s'erano aperti alla muta
assetata dei desideri
ardenti e perduti?
E l'uomo vendicativo che,
da viva, malgrado
tanto amore non hai
potuto saziare, sfogò
sulla tua carne inerte
e compiacente l'immenso
suo desiderio?
Rispondi, impuro cadavere!
E, sollevandoti con braccio
febbrile per le trecce irrigidite,
testa paurosa, dimmi,
ha egli sui tuoi denti freddi
impresso un ultimo addio?
- Via dal mondo schernitore,
via dalla folla impura
e dai magistrati curiosi,
dormi in pace, strana creatura,
nella tua tomba misteriosa;
il tuo sposo vaga per il mondo
e la tua forma immortale
gli veglia accanto,
quando dorme;
ti sarà fedele e costante
sino alla morte,
come tu lo sei a lui.Abele e Caino
Charles BaudelaireI
Race d'Abel, dors, bois et mange;
Dieu te sourit complaisamment.
Race de Caïn, dans la fange
Rampe et meurs misérablement.
Race d'Abel, ton sacrifice
Flatte le nez du Séraphin!
Race de Caïn, ton supplice
Aura-t-il jamais une fin?
Race d'Abel, vois tes semailles
Et ton bétail venir à bien;
Race de Caïn, tes entrailles
Hurlent la faim comme un vieux chien.
Race d'Abel, chauffe ton ventre
À ton foyer patriarcal;
Race de Caïn, dans ton antre
Tremble de froid, pauvre chacal!
Race d'Abel, aime et pullule!
Ton or fait aussi des petits.
Race de Caïn, coeur qui brûle,
Prends garde à ces grands appétits.
Race d'Abel, tu croîs et broutes
Comme les punaises des bois!
Race de Caïn, sur les routes
Traîne ta famille aux abois.
II
Ah! race d'Abel, ta charogne
Engraissera le sol fumant!
Race de Caïn, ta besogne
N'est pas faite suffisamment;
Race d'Abel, voici ta honte:
Le fer est vaincu par l'épieu!
Race de Caïn, au ciel monte,
Et sur la terre jette Dieu!I
Razza d'Abele, dormi bevi e mangia:
Dio ti sorride con compiacenza.
Razza di Caino, striscia nel fango
e muori miseramente...
Razza d'Abele, il tuo sacrificio
solletica le narici del Serafino!
Razza di Caino,
avrà mai fine il tuo supplizio?
Razza d'Abele, contempla la floridezza
dei tuoi seminati, del tuo bestiame.
Razza di Caino, i tuoi visceri urlano
la loro fame come un vecchio cane.
Razza d'Abele, scaldati il
ventre al focolare patriarcale.
Razza di Caino, rabbrividisci di freddo
nel tuo antro, come un povero sciacallo!
Razza d'Abele, ama e riproduciti.
Persino il tuo oro prolifica.
Razza di Caino, cuore ardente,
guardati dai tuoi grandi appetiti.
Razza d'Abele, tu cresci,
tu pascoli, come il tarlo nel legno.
Razza di Caino, trascina per le strade
la tua famiglia misera.
II
Razza d'Abele, la tua carogna
ingrasserà la terra fumigante.
Razza di Caino, la tua opera
non è compiuta.
Razza d'Abele, ecco la tua vergogna:
la spada è vinta dalla spada.
Razza di Caino, sali al cielo,
getta Dio sulla terra.Le Metamorfosi del Vampiro
Charles BaudelaireLa femme cependant,
de sa bouche de fraise,
en se tordant ainsi
qu'un serpent sur la braise,
et pétrissant ses seins
sur le fer de son busc,
laissait couler ces mots
tout imprégnés de musc:
— «Moi, j'ai la lèvre humide,
et je sais la science
de perdre au fond d'un lit
l'antique conscience.
Je sèche tous les pleurs
sur mes seins triomphants,
et fais rire les vieux
du rire des enfants.
Je remplace, pour qui me voit
nue et sans voiles,
la lune, le soleil,
le ciel et les étoiles!
Je suis, mon cher savant,
si docte aux voluptés,
lorsque j'étouffe un homme
en mes bras redoutés,
ou lorsque j'abandonne
aux morsures mon buste,
timide et libertine,
et fragile et robuste,
Que sur ces matelas
qui se pâment d'émoi,
les anges impuissants
se damneraient pour moi!»
Quand elle eut de mes os
sucé toute la moelle,
et que languissamment
je me tournai vers elle
pour lui rendre un baiser
d'amour, je ne vis plus
qu'une outre aux flancs
gluants, toute pleine de pus!
Je fermai les deux yeux,
dans ma froide épouvante,
et quand je les rouvris
à la clarté vivante,
à mes côtés, au lieu
du mannequin puissant
qui semblait avoir fait
provision de sang,
tremblaient confusément
des débris de squelette,
qui d'eux-mêmes rendaient
le cri d'une girouette
ou d'une enseigne,
au bout d'une tringle de fer,
que balance le vent
pendant les nuits d'hiver.Dalla sua bocca di fragola la donna,
contorcendosi come un serpente
sulla brace e i seni strusciando
contro i ferri del busto,
lasciava colare queste parole
tutte impregnate di muschio:
«Ho le labbra umide e so
l'arte di portare a perdizione
su un letto l'antica coscienza.
Asciugo ogni lagrima sui miei
seni trionfanti e faccio sì che
vecchi ridano come i bambini.
Chi mi vede nuda e senza veli,
vede la luna, il sole, le stelle ed il cielo.
Sono, caro sapiente, così dotta in voluttà,
quando fra le braccia temute
soffoco un uomo, o quando,
timida e libertina, fragile e vigorosa,
abbandono ai suoi morsi il mio seno,
che, su questi materassi turbati,
impotenti gli angeli si dannerebbero per me.»
Poi che ella ebbe succhiato
tutto il midollo delle mie ossa,
mi volsi languidamente verso di lei
per darle un ultimo bacio:
ma non vidi più che un otre
viscido e marcescente.
Chiusi gli occhi, preso da un freddo terrore;
e quando li riapersi alla luce, al mio fianco,
in luogo del gran manichino
che sembrava aver fatto
provvista di sangue,
tremavano confusamente
pezzi di scheletro, stridendo
come quelle banderuole o insegne
appese a un ferro, che il vento
fa oscillare nelle notti d'inverno.La Sestina del Vampiro
Neil GaimanI wait here at the boundaries of dream,
all shadow-wrapped. The dark air tastes of night,
so cold and crisp, and I wait for my love.
The moon has bleached the color from her stone.
She'll come, and then we'll stalk this pretty world
alive to darkness and the tang of blood.
It is a lonely game, the quest for blood,
but still, a body's got the right to dream
and I'd not give it up for all the world.
The moon has leeched the darkness from the night.
I stand in shadows, staring at her stone:
Undead, my lover . . . O, undead my love?
I dreamt you while I slept today and love
meant more to me than life -- meant more than blood.
The sunlight sought me, deep beneath my stone,
more dead than any corpse but still a-dream
until I woke as vapor into night
and sunset forced me out into the world.
For many centuries I've walked the world
dispensing something that resembled love --
a stolen kiss, then back into the night
contented by the life and by the blood.
And come the morning I was just a dream,
cold body chilling underneath a stone.
I said I would not hurt you. Am I stone
to leave you prey to time and to the world?
I offered you a truth beyond your dreams
while all you had to offer was your love.
I told you not to worry and that blood
tastes sweeter on the wing and late at night.
Sometimes my lovers rise to walk the night . . .
Sometimes they lie, cold corpse beneath a stone,
and never know the joys of bed and blood,
of walking through the shadows of the world;
instead they rot to maggots. O my love
they whispered you had risen, in my dream.
I've waited by your stone for half the night
but you won't leave your dream to hunt for blood.
Good night, my love. I offered you the world.Aspetto quì ai confini del sogno,
avvolto nelle ombre. L'aria buia sa di notte,
così fredda e rigida,e aspetto il mio amore.
La luna ha sbiancato la sua lapide.
Lei verrà e allora ci aggireremo in questo sciocco mondo
tornati alle tenebre e al richiamo del sangue.
E' un gioco solitario, la ricerca di sangue,
ma un corpo giovane ha il diritto di sognare
ed io non vi rinuncerei per niente al mondo.
La luna ha sbiancato l'oscurità della notte.
Resto nell'ombra, a fissare la sua lapide:
Risorgi, mio amore...Oh ! Risorgi ?
Ti ho sognata mentre dormivo e l'amore
mi è più caro della vita...del sangue stesso !
Il sole mi ha cercato nelle profondità della tomba,
più morto di un cadavere eppure sognante;
poi mi sono svegliato ai vapori della notte
e il tramonto mi ha spinto a uscire nel mondo.
Da secoli vago solitario nel mondo
dispensando un sembiante dell'amore....
un bacio rubato,poi di nuovo nella notte
pago della vita e del sangue.
E al mattino sono soltanto un sogno
un corpo freddo che gela sotto una pietra.
Ti ho detto che non avrei fatto del male. Sono fatto di pietra,
per lasciarti in pasto al tempo e al mondo ?
Ti ho offerto una verità al di là dei tuoi sogni
mentre tu potevi offrirmi solo il tuo amore.
Ti ho detto che andava tutto bene, e che il sangue
ha un sapore più dolciastro sulle ali della notte.
A volte i miei amori si alzano e camminano di notte...
A volte giacciono per sempre sotto una pietra
senza mai conoscere i piaceri del letto e del sangue,
o la dolcezza di una passeggiata tra le ombre del mondo;
e marciscono, invece,in mezzo ai vermi. Oh! Amore mio,
sussurravano che eri risorta, nel mio sogno.
Ti ho aspettata tutta la notte vicino alla tomba
ma tu non vuoi lasciare il tuo sogno per cercare il sangue.
Buonanotte, amore mio. Ti avevo offerto il mondo.
Edited by airali^^ - 6/1/2011, 17:55. -
.
o.O No non ci credo, anche le poesie c'hanno fatto?!?xDxD . -
airali^^.
User deleted
si si xD quelle di Baudelaire sono le più famose, le trovi nella raccolta "Le Fleur du Mal" ^^ fico cm titolo eh? xD . -
Jair Ohmsford.
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Fichissime! Quasi quasi...ne scrivo qualcuna anch'io! Chissà che robaccia esce fuori! . -
airali^^.
User deleted
SI ma Baudelaire mi piace ** fra l'altro tradurre quelle poesie in italiano è stata penso che la cosa più difficile, poeticamente parlando, che io abbia mai fatto XD . -
Jair Ohmsford.
User deleted
CITAZIONE (airali^^ @ 1/9/2010, 23:33)SI ma Baudelaire mi piace ** fra l'altro tradurre quelle poesie in italiano è stata penso che la cosa più difficile, poeticamente parlando, che io abbia mai fatto XD
Le hai tradotte tu? Grande!. -
airali^^.
User deleted
Solo alcune è stata un'impresa XD btw, grazie mille XD . -
airali^^.
User deleted
Topic aggiornato e restaurato!!! . -
.
belleeeee xD ne avevo lette anche altre io xD adoro queste poesiee . -
Caty92.
User deleted
Sto studiando Baudelaire al liceo e nn sapevo avesse scritto poesie sui vampiri... cmq belle... . -
airali^^.
User deleted
Contenta che vi piacciano =) fra i libri scaricabili ho aggiunto anche I Fiori del male di Baudelaire . -
Caty92.
User deleted
Pensa ke dovrei studiare Baudelaire x la simulazione della 3 prova ke ho sabato e invece...
Inizierò + tardi... ahahaha <3. -
airali^^.
User deleted
XD Baudelaire è abbastanza interessante e, se ti piacciono i vampiri, non potrei che trovare il suo personaggio piuttosto intrigante e in un certo senso "dannato" . -
.
Ho pensato che questa poteva andare bene:
MAGICA NOTTE
di Lestat
Magica la notte
perché non puoi essere mia
perché non posso essere tua
magica notte!
Voglio essere tua
devi essere mia
voglio respirare i tuoi profumi
voglio drogarmi delle tue essenze
sarò mai tua?
O sarò per sempre prigioniera del sole?
Voglio ascoltare le tue storie
voglio esplorare le tue ombre
rendimi partecipe di te
voglio essere parte di te
voglio diventare tua figlia
mandami una tua creatura
principe della notte
cosi potrò assaporare il sangue della notte
non lasciarmi schiava del sole.. -
MournfulCreatureOfTheDark.
User deleted
Grazie per il contributo^^ non è male come poesia .